Travaux de la ferme et du jardin
Si la nécessité ou la pauvreté exigent que les frères s’occupent eux-mêmes des récoltes, qu’ils ne s’en affligent pas ; car c’est alors qu’ils sont véritablement moines, vivant du travail de leurs mains, comme nos Pères et les Apôtres.
Règle de St Benoît, chapitre 48
![travail monastique](https://static.wixstatic.com/media/3f2269_c9beee4cbc2348468ef830061f32a8bc~mv2.jpg/v1/fill/w_572,h_429,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/Sr%20Cec__JPG.jpg)
![travail des moniales](https://static.wixstatic.com/media/3f2269_f0b02b2bed0346f5aea89aab1fa8fda6~mv2.jpg/v1/fill/w_556,h_417,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/DSCN0179_JPG.jpg)
Dans le travail, la moniale trouve le moyen, non seulement de fuir l’oisiveté, ennemie de l’âme, mais encore de conserver un bienfaisant équilibre d’esprit et de corps, de se soumettre à la loi commune du travail, d’exercer et de développer les diverses facultés que Dieu lui a données, de suivre l’exemple des Pères et des Apôtres et celui du Christ lui-même, de proclamer enfin la dignité du labeur qui associe l’homme à l’œuvre du Créateur. Le travail est aussi pour les moniales une manière de pratiquer la pauvreté, en contribuant à assurer la subsistance du monastère et en lui permettant d’accomplir plus largement le devoir de l’aumône.
Déclaration n°87 des moniales de la congrégation de Solesmes